Table des matières
4 Astuces pour une meilleur Gestion des Traitements Dentaires : Optimisez Votre Cabinet Dentaire
- Flexibilité et courbe d’apprentissage
- Le patient doit être au cœur du système
- Le bien-être du praticien et de son équipe
- Un accroissement de l’efficacité et de la productivité
- Conclusion
Flexibilité et courbe d’apprentissage
Face à cette nouvelle évolution il devient de plus en plus évident pour de nombreux chirurgiens-dentistes que l’époque n’est plus adaptée aux comportements psychorigides. C’est la raison pour laquelle la flexibilité est aujourd’hui une qualité majeure pour le chirurgien-dentiste soucieux d’optimiser sa gestion des Traitements Dentaires et de réduire son niveau de stress. Plus le praticien et son équipe deviennent organisés et efficaces et plus le potentiel de flexibilité augmente de façon exponentielle, les différentes possibilités de choix permettant de trouver sans cesse de nouvelles solutions face aux inévitables imprévus et problèmes au cours d’une journée de travail.
Cependant flexibilité ne signifie pas laxisme. C’est la raison pour laquelle le concept que j’ai développé est basé sur la notion de flexibilité maîtrisée ou de maîtrise flexible. Une plus grande flexibilité est étroitement liée à un haut niveau de compétence, et celui-ci ne peut être atteint qu’à la condition d’un apprentissage continu tant sur le plan clinique que dans les aspects de gestion et d’organisation.
Or, à ce stade, il faut avoir en tête la notion de courbe d’apprentissage, dite également courbe en J. La courbe d’apprentissage correspond à la période spécifique entre l’acquisition d’une nouvelle compétence et le retour sur investissement que cette compétence peut engendrer.
Cette courbe est dite en J, car toute nouvelle compétence, dans une phase initiale, s’accompagne lors de la mise en place sur un plan pratique, d’une diminution de la production. Celle-ci ne commence à augmenter qu’après cette période, plus ou moins longue, constituée par cette courbe d’apprentissage. Il est important d’accepter cette phase critique qui est souvent un frein à la mise en place de nouvelles techniques, de nouveaux concepts ou d’une nouvelle organisation.
Les notions de courbe d’apprentissage et de flexibilité, vous permettront d’offrir à votre patient la meilleure qualité de traitement et la meilleure qualité de service possible.
Le bénéfice d’une organisation bien huilée, d’une technique de travail simplifiée, d’une gestion rationnelle de vos systèmes, consiste en une meilleure qualité du traitement, un meilleur service au patient, une réduction de la fatigue et une meilleure santé pour le praticien et son équipe.
Comme conséquence, on peut ajouter un meilleur rendement et une augmentation des revenus. À ces satisfactions s’ajoute le fait que nous sommes amenés à mieux aimer notre travail, à disposer de plus de temps et d’assurer enfin la longévité de notre carrière.
En tant que chirurgien-dentiste, l’approche qui m’a guidé et que je propose dans le cadre de la méthode repose sur 3 idées maîtresses qui sont les suivantes :
1- Le patient doit être au cœur du système
En tant que chirurgien-dentiste, la priorité absolue doit demeurer la qualité de gestion des traitements dentaires.
Une meilleure organisation et une gestion des traitements dentaires efficace doivent viser l’amélioration de la qualité des traitements effectués.
Placer le patient au cœur du système signifie aussi favoriser une relation de confiance fondée sur l’empathie et l’écoute.
Cela implique de présenter les traitements les mieux adaptés, indépendamment de nos opinions sur le patient, ce qui s’aligne avec le consentement éclairé et les principes éthiques de notre profession. En tant que chirurgien-dentiste, nous devons également réfléchir à notre rôle de soignant et à notre relation avec les patients.
Il est essentiel d’évaluer l’impact de la relation équipe patient tout au long de la chaîne de soins, y compris dans la gestion des traitements dentaires. Il est tout aussi crucial de reconnaître l’importance décisive de l’accueil, de la communication, et de la prise en compte des besoins et des attentes du patient.
Même si les praticiens sont souvent à la pointe en termes de compétences techniques et technologiques, l’aspect relationnel peut encore être amélioré. En revanche, ces dimensions psychologiques, émotionnelles et morales de l’être humain, bien que fondamentales au quotidien, sont souvent sous-enseignées à la faculté. Cette lacune majeure peut, malgré notre meilleure volonté, entraîner un déficit de communication avec les patients dans la gestion des traitements dentaires.
2- Le bien-être du praticien et de son équipe
Une deuxième idée fondamentale qui a guidé notre réflexion concerne le bien-être du praticien, que je considère comme une nécessité pour réaliser des traitements dentaires dans les meilleures conditions. Dans cette optique, l’organisation et la gestion des traitements dentaires libère plutôt qu’elle ne contraint. En abordant la question de l’éthique, il est important de noter que contrairement à la déontologie, l’éthique est un choix personnel.
Elle implique une réflexion constante sur nos actions par rapport aux valeurs traditionnelles de notre profession. Il est essentiel de rechercher des informations et de suivre des formations visant à optimiser les conditions de pratique dentaire afin d’améliorer en permanence la qualité de gestion des traitements dentaires réalisés.
Cela se traduit par un bien-être accru pour le praticien et son équipe. Cependant, il est important de souligner que ce bien-être découle d’une bonne gestion des traitements dentaires et ne doit pas être prioritaire par rapport à l’intérêt du patient.
Contrairement à une idée répandue, notre orientation doit être guidée par la qualité de la gestion des traitements dentaires et la qualité de la relation avec nos patients, plutôt que par la maximisation de nos revenus financiers.
Ces derniers ne sont que le résultat d’une gestion efficace et ne doivent pas être l’objectif ultime en soi.
3- Un accroissement de l’efficacité et de la productivité
Cette troisième considération ne contredit en aucun cas la précédente, bien au contraire.
Pour continuer à fournir des soins dentaires de haute qualité, il incombe au praticien dentaire en exercice libéral de garantir la durabilité à long terme de son cabinet, ce qui est intrinsèquement lié au maintien de son niveau de revenu personnel.
Notre expérience, basée sur des milliers d’interactions avec des praticiens chaque année, démontre clairement cette réalité. Je n’ai jamais rencontré un praticien, même le plus passionné par sa profession et le moins motivé par des gains financiers, qui n’ait ressenti de frustration ou de démotivation face à une diminution de ses revenus.
Dans le contexte actuel, une telle diminution est inévitable sans une augmentation constante des recettes visant à compenser la croissance permanente des charges fixes d’un cabinet, y compris l’intégration d’outils tels que le logiciel de gestion des traitements dentaires Dentopus. Il est impératif que nous acceptions cette réalité de manière pragmatique.
Seule une augmentation planifiée de notre production horaire, combinée à l’utilisation de solutions telles que Dentopus, nous permettra d’atteindre cet objectif. Il existe de nombreuses méthodes pour y parvenir, et leur combinaison est essentielle pour une efficacité optimale.
Conclusion
En conclusion, il est indéniable que la maîtrise et la compréhension des aspects de la gouvernance d’une pratique dentaire sont cruciales pour fournir des traitements de haute qualité à nos patients tout en obtenant la reconnaissance et la motivation méritées pour les efforts fournis dans la gestion des traitements dentaires.